Coronavirus. Un temps pour lire : Pièces détachées / L'Archipel
Phoebe Morgan est éditrice dans une maison d'édition londonienne. « Pièces détachées », son premier roman, a immédiatement connu le succès. Il est traduit en cinq langues. Glaçant et angoissant, même si on pressent avant le dénouement qui semble être l'auteur d'une vengeance minutieusement orchestrée. Corinne à 34 ans. Elle se bat pour tomber enceinte. Soutenue par son mari, elle a déjà subi trois FIV. Sa sœur cadette, Ashley, en revanche a trois enfants, une ado, un garçonnet et une fille nourrisson. Son mari est débordé par son travail. Elle est à la limite du burn-out. Il y a un an que leur père adoré, un architecte de renom est mort. L'évocation de leur enfance dorée est auréolée par le souvenir d'une splendide maison de poupée qu'il avait fabriquée. Un matin, Corinne trouve sur le pas de sa porte une cheminée identique à celle qui coiffait le toit de cette maison. On dirait vraiment la même. Puis, elle découvrira une petite porte bleue, sur son clavier d'ordinateur et un petit cheval à bascule sur son oreiller. Il n'y a pas de doute. Ces éléments appartiennent à la maison de poupée. Elle s'inquiète, se confie, n'est pas crue. Ashley, elle, reçoit régulièrement des coups de téléphone anonymes. L'angoisse s'installe. Qui s'introduit chez Corinne? Qui espionne les deux sœurs? Traduit de l'anglais par Danièle Momont. Broché. Format : 14 x 22 cm. 384 p. 21€. Paule Martigny