Coronavirus. Un temps pour lire : Toute la violence des hommes / Editions HC Hervé Chopin
Paul Colize est né en 1953 à Bruxelles. Ses polars ont été largement récompensés par des prix littéraires. Dès le début, la question est posée. Qui est Nikola Stankovic? C'est un graffeur lituanien doué et audacieux, dont les messages en apparence très violents, déconcertent. Il est accusé de l'assassinat d'une jeune femme criblée de coups de couteau dans son appartement. Etant le dernier à l'avoir vue, il est arrêté et incarcéré. Confié à une unité psychiatrique, car soupçonné de folie, son cas reste mystérieux. Il répète à l'envi : « C'est pas moi ». La directrice de l'établissement de défense sociale, Pauline Derval, surnommée « La Sévérité », va former avec l'avocat de Nikola, Philippe Larrivière, un duo de résistance. Suivant leur instinct, ils menent leur propre investigation pour atteindre une vérité tout autre. Le syndrome de reviviscence d'un traumatisme vécu pourrait engendrer des troubles de la personnalité. La violence des hommes autait-elle détruit la vie de Nicola? A-t-il été victime d'un événement traumatisant? Avec une enfance dans une Yougoslavie en guerre, ce ne serait pas étonnant. La clef est peut-être dans ses peintures. Broché. Format : 14 x 22 cm. 317 p. 19€. Paule Martigny