Correspondance avec la mouette / Arléa
Celle d’Anton Tchekhov et Lydia Mizinova. Quand ils se rencontrent à l’automne 1889 à Moscou, elle a dix-neuf ans, lui vingt-neuf. Elle enseigne le russe dans un lycée de jeunes filles, il est médecin, écrivain et célèbre. Leur correspondance débute au retour du voyage de Tchekhov à Sakhaline, huit mois plus tard. Leur histoire, ce qu'ils se disent, ce qu'ils taisent, l'exil parisien de Lydia, la mort de son enfant, son courage, leur humour, tout ce petit théâtre de séduction et d'indifférence qu'ils mettent en place, a beaucoup à voir avec la façon que Tchékhov a de nous emporter dans son œuvre – à " bas-bruit ", incidemment – et de nous faire vivre le " drame (parfois heureux) de l'existence ". 67 lettres d’Anton à Lydia, 98 de Lydia à Anton. Traduit du russe, annoté et présenté par Nicolas Struve. Collection Littérature étrangère, dirigée par Anne Bourguignon. Broché. Format : 200 p. 20€. Paule Martigny