La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Docile / Actes noirs – Actes Sud

Lundi, 6 Septembre, 2021 - 18:13

Bourreau ou victime ?

Barcelone. Un jeune homme, Lucas Torres, abasourdi et gravement blessé se présente au poste de police pour signaler un crime. Il est couvert de sang, hébété. Les agents découvrent cinq victimes sur les lieux, cinq membres d’une même famille, drogués massacrés à coups de pierre sur le crâne. Seule une petite fille est survivante. Lucas fut le seul rescapé d’un massacre en tous points identique, quinze ans plus tôt. Lucas est couvert de l’ADN des victimes. Il ne se souvient de rien. Ce jeune homme inhibé et docile est-il un manipulateur ? L’espace temps du roman se déroule sur cinq journées d’enquête épuisantes et déconcertantes. Après "Le Bourreau de Gaudí" et "Les Muselés", Aro Sàïnz de la Maza met en scène un adolescent d’apparence docile, parfois amorphe, parfois désespéré. Tout porte à croire qu’il pourrait bien être le meurtrier. Mais dans cette ville théâtre de toutes les névroses, profondément marquée par les attentats islamistes de 2017, sur fond d’épopée sociale, l’inspecteur Malart à des intuitions fulgurantes. Il avance entre doute et certitude, à mesure que sa propre vie bascule. Traduit de l’espagnol par Serge Mestre. Broché. Format : 14,5 x 24 cm. 480 p. 23€. Paule Martigny.