Golden Hill / Slatkine et Cie
Premier roman de l'auteur britannique, Francis Spufford, paru dans sa version originale, en 2016, avec lequel il a remporté le Costa Book Award. Il est l'auteur de cinq essais, dont « Capital Rouge », traduit en France (Editions de l'Aube, 2016). Un soir pluvieux, le 1er novembre 1746, le jeune anglais Richard Smith vient de débarquer à New York. Il se rend immédiatement à la maison de Monsieur Lovell, un homme d'affaires local, sur Golden Hill Street. Il lui remet une facture de 1 000 £ qu'il accepte d'honorer à contrecœur, alors que Smith refuse de révéler de qui elle provient et comment il a l'intention d'utiliser cette somme. Dès le lendemain, tout Manhattan parle de lui. Il faut préciser que New York n'est alors qu'un village de 7000 habitants, alors que Londres, la plus grande ville d'Europe, en compte 700 000. La peinture de la couverture est de 1797, imaginez ce qu'était New York 50 ans plus tôt, en 1746! L'action se déroule jusqu'au 25 décembre 1946. Deux lettres forment une coda du roman, la première explique à Lovell que Smith a été envoyé à New York par une chapelle abolitionniste de Londres pour acheter la liberté d'un certain nombre de personnes asservies avec la somme de 1000 £, tandis que la seconde révèle que le précédent roman est une création de Tabitha (protagoniste féminine qui enquête, de même qu'un agent du renseignement), en 1813, qui tente d’imaginer et de comprendre le bref séjour de Smith à New York. Petit rappel historique : A l'époque de Golden Hill, George II (1727-1760) et Caroline régnaient sur les trois royaumes britanniques. En 1746, une petite armée jacobite fut créée comprenant des soldats anglais, écossais, irlandais et français. Les jacobites tentèrent de renverser le roi George II au bénéfice de Charles Stuart. Ce fut la dernière des révoltes jacobites. Elle échoua. Traduit de l'anglais par Nadine Gassie. Broché. Format : 15,1 x 23,1 cm. 318 p. 21€. Paule Martigny