L’Archipel du Goulag / Points
De 1950 à 1953, Alexandre Soljénitsyne est au bagne d’Ekibastouz (Kazakhstan) où les détenus privés de leurs noms, ne sont que des numéros. Un an avant la fin de sa peine, une tumeur cancéreuse se déclare. C’est en mai 1959, à Riaza, qu’il se met à écrire le récit qu’il porte en lui. Il recevra le prix Nobel de littérature en 1970. En 1994 Soljenitsyne regagne sa Russie natale où il meurt en 2008 à Moscou. Après la parution de cette immense fresque de l’univers concentrationnaire, Alexandre Soljenitsyne reçut des milliers de lettres et de témoignages. Secrètement sorti d’URSS, la parution en Occident en 1974 de ce texte explosif contribua à nous déciller sur les réalités du régime soviétique. Préface de Natalia Soljénitsyne, « Le don d’incarner », traduite par Françoise Lesourd. La présente édition est enrichie d’un appareil critique réalisé par José Johannet. Cette version russe abrégée établie par Natalia Soljénitsyne parut à Moscou en 2010. Traduit du russe. Avec notices biographiques et glossaire des abréviations et de certains termes spécifiques. Broché. Format : 13 x 18 cm. 912 p. 14,50€. Paule Martigny