La vengeance du wombat / Autrement
Rire est excellent pour la santé. Alors délestez-vous de quelques euros, vous ferez une cure. Ces histoires courtes de Kenneth Cook (1929-1987), grand maître des lettres australiennes sont irrésistibles. Il était journaliste, réalisateur, scénariste et écrivain. Né à Lakemba, en Nouvelle-Galles du Sud (Etat du Sud-est de l’Australie). Lépidoptériste passionné, il a fondé la première ferme de papillons en Australie. Kenneth Cook est mort d'une crise cardiaque à l’âge de 57 ans. Son roman, « Wake in Fright », a été adapté en 1971 au cinéma par Ted Kotcheff, sous le titre alternatif « Outback.- Réveil dans la terreur ». Les quatorze petits récits jubilatoires de « La vengeance du wombat » sont inspirés de ses tribulations à travers le bush australien. Kenneth Cook est témoin de scènes pittoresques, le plus souvent acteur, sinon victime de quelques animaux emblématiques. Il est toujours animé de bonnes intentions qui ne sont pas vraiment récompensées. Kangourou suicidaire, koalas explosifs, wombats vindicatifs, quokka bouffeur d’oreille, serpent perturbé, chercheurs d'opales, amateurs de paris stupides, Aborigènes roublards, c'est toute une faune bigarrée atypique et marginale mis en scène par un formidable écrivain, roi du gag. Traduit de l’anglais (Australie) par Mireille Vignol. Broché avec rabats. Format : 11 x 18 cm. 256 p. 10€. Paule Martigny. Mémoire des Arts