Le Chant de la rivière / Belfond
L’auteur Hannah Richell a passé son enfance entre l’Angleterre et le Canada. Elle vit dans le sud-ouest de l’Angleterre. Elle a commencé dans l’édition, responsable de la communication. En 2008, elle écrit son premier roman, « Un fragile espoir » (Belfond 2014, Pocket 2015). Après « La Maison du lac » et Les Secrets de Cloudesley » (Belfond 2015 et 2019), « Le Chant de la rivière » est son quatrième roman. Des trois sœurs Sorrell, Lucy a toujours été la plus imprévisible. Pour autant, personne ne s'attendait à la voir annoncer ses noces une semaine à peine avant la cérémonie ! Pourquoi une telle urgence ? Lucy ne peut-elle jamais rien faire comme tout le monde ? Tandis qu'Eve, l'aînée, décide de tromper son agacement et ses problèmes en s'investissant dans les préparatifs, Margot, la cadette, s'inquiète : elle, qui a rompu tous liens des années plus tôt, redoute ce séjour dans la maison de famille chargée de souvenirs douloureux, et la confrontation inévitable avec sa mère, une grande romancière à l'inspiration tarie. Mais Margot n'est pas la seule à vouloir tenir le passé à distance. Car s'il est un trait que partagent les Sorrell, mère et filles, c'est le goût du secret. Et ces jours de fête pourraient se transformer en catharsis familiale. Pourquoi ce mariage précipité ? Lucy va révéler à sa famille ce que sa sœur Margot appelle un secret de polichinelle. Sauf que sa déduction est erronée. Cette rivière qui enchanta tant les parents, qu’elle les incita à acheter la maison. La rivière qu’ils aimaient tous, c’est le lien, le lieu de joie, de l’enfance, des jeux, des souvenirs, mais aussi de la douleur, surtout pour Margot. Le temps n’a pas réussi à aplanir les rancœurs, les humiliations et les douleurs. C’est le chagrin qui va les réunir, les ramenant à l'essentiel. Sur fond de mariage à l'anglaise, Hannah Richell tisse un drame plein de finesse et d'humanité. « C’est une leçon chèrement acquise qu’elle n’oubliera jamais : même les meilleurs fruits tombent et pourrissent, et on a beau enterrer le mal le plus profondément possible, les ossements restent et finissent toujours par revenir pour vous poursuivre, comme l’odeur écœurante des pommes, comme les sons d’une nuit d’été, comme la rivière que jamais rien n’arrête. » Un livre guide et modèle sur le thème de la réconciliation. Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Florence Hertz. Broché. Format : 14 x 22 cm. 400 p. 21€. Paule Martigny