Le chemin des estives / Flammarion
Historien de formation, Charles Wright a été plume d'un ministre, éditeur, journaliste, avant de devenir novice dans un monastère cistercien. Il a notamment publié À quoi servent les moines ? (Éditions François Bourin, 2011) et Casanova ou l'essence des Lumières (Éditions Bernard Giovanangeli, 2008, Prix Guizot de l'Académie française). Il vit en Ardèche. Qu’est-ce que « Le chemin des estives » ? Ce livre est issu d’une promenade de quelques sept cent kilomètres à pied. Comme Jacques Lacarrière, il est parti sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens pour manger et dormir. Entre le pèlerin et le mendiant. Mais contrairement à Lacarrière, Charles Wright n’était pas seul. Il marchait à travers le Massif Central avec un ami, Benoît Parsac, aspirant tous deux à une aventure spirituelle. La leçon : le bonheur est dans la simplicité, un presque rien essentiel. Marcher éclaircit les idées, donne le temps de penser, de renouer avec Foucauld et Rimbaud. On revient différent de la traversée du Massif central sans un sou en poche. Depuis, Charles Wright vit avec peu d’argent et beaucoup de temps libre, loin des obligations de rendement et de l’économie, au contact de la nature dans une allégresse et une tranquillité souveraines. Parsac quant à lui, est resté à Notre Dame des Neiges leur dernière étape, où il va prononcer ses vœux et devenir jésuite. Une lecture recommandée pour se recadrer en ces temps compliqués. Broché. Format : 13 x 21 cm. 360 p. 21€. Paule Martigny