Le pavillon des orphelines / Presses de la Cité
Joanna Goodman est l'auteur de six romans. Le Pavillon des orphelines est le premier à être traduit en français. Elle s'est inspirée de la vie de sa propre mère, à laquelle elle a dédié son roman. Dans le Québec rural des années 50, Maggie, seize ans travaille dans le magasin de semences de son père. Elle fréquente Gabriel, un jeune fermier, contre l'avis de ses parents. Elle tombe enceinte. Ses parents la forcent à confier le bébé à un orphelinat. « Je te trouverai » promet-elle, « et je corrigerai la situation ». Quatre ans plus tard, en 1955, les orphelinats deviennent administrativement des hôpitaux psychiatriques. « A partir d'aujourd'hui, vous êtes des malades mentales… parce que vous êtes les fruits du péché. » Triste réalité pour les enfants, dont le statut change. La petite Elodie va vivre des années dramatiques. A neuf ans elle est assommée par les comprimés. Plus tard, elle travaille corvéable à merci à la buanderie. De son côté, dix ans plus tard, Maggie a épousé un homme d'affaires. Elle a fait plusieurs fausses couches. Un jour, elle retrouve Gabriel qui lui aussi est marié. Il a 27 ans. Mère et fille parviendront-elles à se retrouver? Ce roman est paru en 2018, chez Harper Collins à New York. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Danielle Charron. Broché. Format : 14,1 x 22,5 cm. 397 p. 22€. Paule Martigny