Mil neuf cent quatre-vingt-quatre, et, La ferme des animaux / Folio
Cette critique du totalitarisme et de la manipulation mentale s’enchaîne à « La Ferme des animaux » (1945) fable animalière, où George Orwell s’adresse à des adultes comme s’ils étaient des enfants. Dans « Mil neuf cent quatre-vingt-quatre » (Folio classique n°6891. 512 p. 8,60€), Winston, l’anti-héros de George Orwell est naïf. Il croit échapper à la surveillance de l’Œil, alors qu’il tombe dans tous les pièges d’O’Brien qui le fascine. Sa résistance sert au contraire de révélateur de la puissance de Big Brother. Dans « La ferme des animaux » (Folio n°1516. 176 p. 4,50€) ce sont les cochons qui dirigent le nouveau régime. Tout ce qui a deux jambes est un ennemi. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. Le temps passe. Les commandements affichés ont subi les outrages de la pluie. On peut encore lire : « Tous les animaux sont égaux » mais quelqu’un a rajouté « il y en a qui le sont plus que d’autres ». Nouvelles traductions de l’anglais des deux romans par Philippe Jaworski, professeur émérite de l’université Paris-Diderot, qui a préfacé Mil neuf cent quatre-vingt-quatre. Ces deux livres doivent figurer dans toutes les bibliothèques. Ne vous privez pas de leur parution en poche. Paule Martigny