Nathalie Rheims / Editions Léo Scheer

Mardi, 13 Octobre, 2020 - 10:36

Roman…

Fille du célèbre commissaire-priseur, omnipotent en son temps, Maurice Rheims, puis épouse du cinéaste Claude Berri, Nathalie Rheims a trouvé un intermédiaire pour décrire la représentation du diable dans notre univers contemporain, l’homme protéiforme, Roman Polanski. Elle connaît parfaitement pour l’avoir étudié, toute l’œuvre de cinéaste, du polonais juif qui connut l’antichambre des camps, où furent déportés ses parents, où est morte sa mère. Déduisant, établissant le constat qu’il existerait un pacte entre Satan et celui qui devient alors, un intermédiaire indispensable, pour consacrer un livre entier à sa relation imaginaire avec Méphistophélès, Nathalie Rheims revient sur tous les actes qui marquèrent le destin de Roman Polanski, l’auteur du Bal des Vampires. Elle s’attarde, avec raison sur la mort de son épouse, Sharon Tate. Elle est obsédée par la possible relation entre le diabolique incendie de Notre-Dame de Paris, et le réalisateur de Rosemary’ Baby. Elle voit Polanski s’entretenir avec le diable. Polanski qui déclare : « je sais que je passe aux yeux de bien des gens pour une espèce de gnome méchant et débauché. » Personnellement, je n’ai jamais cru aux conditions de la mort de Sharon Tate. Nathalie Rheims avoue avoir toujours rêvé d’une conversations secrète avec Lucifer. Comment a-t-elle trouvé chez Roman Polanski l’incarnation de tous les Satans ? Elle écrit, peut-être pour justifier ses convictions : «  Le pacte avec le diable est plus fréquent qu’on ne le croit, nombreux sont ceux dont on admire la réussite qui l’ont signé, acceptant, en échange de leur fortune, d’aller brûler en enfer pour l’éternité. » Toujours très belle, le temps n’ayant pas prise sur elle, Nathalie Rheims a-t-elle inscrit son nom au bas d’un parchemin ? Broché. 200 p. Format : 19 x 12,5 cm. 16€. Alain Vollerin