Oubliez le confinement avec des romans noirs : Le poids des morts / Actes Sud
Nous aimons les livres de Victor del Arbol : La Tristesse du samouraï, La Maison des chagrins, La Veille de presque tout, Par-delà la pluie, tous édités en français chez Actes Sud. Dans ce premier roman, le style de Victor des Arbol se met en place. Tout ce qui préfigure la suite de son œuvre est là. Un appel téléphonique en provenance de Barcelone bouscule la vie paisible de Lucia qui retrouve les terres de son enfance. Le lieu qu'elle avait fui. En cet automne 1975, un vieil ami veut lui faire rencontrer un condamné à mort trente ans plus tôt, Nahùm, un ancien médecin supposé avoir été garotté en 1945. Pourquoi a-t-il survécu ? La rencontre entre Lucia et l'effroyable commissiare Ulysse, qui a fait ses classes dans les redoutables bataillons de Medilla, est le point d'orgue de l'affrontement entre deux mondes, cher à Victor des Arbol. Nahùm possède la clé du « mensonge originel ». Retour dans le passé de l'Espagne franquiste. Glaçant. Traduit de l'espagnol par Claude Bleton, traducteur de tous ses romans. Collection Actes noirs. Broché. Format : 13,5 x 21,5 cm. 304 p. 22€. Dans la même collection nous vous rappelons d'autres excellents romans qui vous passionneront pendant le confinement : « Millénium 6 . La fille qui devait mourir ». La grande finale de David Lagercrantz d'après les personnages créés par Stieg Larsson. Traduit du suédois par Esther Semarge. « Corps inflammables » de Laura Lippman, illustration parfaite du vers d'Aragon « Et quand il croit tenir son bonheur, il le broie »… Des dialogues nerveux et des retournements stupéfiants. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Frappat. « Recalé », du duo Kjorth & Rosenfeldt. Un scénario digne du Silence des agneaux. Sebastian et son équipe face à un tueur perfide, qui menace l'existence même des enquêteurs. Traduit du suédois par Rémi Cassaigne. Un choix de première, pour se changer les idées. Paule Martigny