Edmund Kemper / Glénat
Quatrième album de la série « Les serials Killers » par Stéphane Bourgoin. La réserve de l’éditeur, « Public averti » n’est pas superflue. .Stéphane Bourgoin né en 1953 est l’auteur de 66 ouvrages publiés depuis 1983, dont une quarantaine traitent de tueurs en série. Il s’intéresse particulièrement à ce qui se passe dans la tête des criminels. Edmund Kemper est né à Los Angeles en 1948. Il mesure 2 m 06 pour 130 kilos. Il possède un QI supérieur à la moyenne. Rappelons que son premier passage à l’acte date de 1964 avec l’assassinat de ses grands-parents. Il avait 15 ans. Il fut libéré après avoir été diagnostiqué guéri. Il fut ensuite inculpé en 1973 de sept chefs d’homicides au premier degré : six jeunes filles, sa mère et une amie de sa mère. Pensant que la boucle était bouclée, c’est après l’assassinat de sa mère qu’il s’est lui-même livré à la police considérant qu‘elle était la source de ses déviances. Il fut condamné à la perpétuité. Le scénario de Jean-David Morvan alterne des entretiens en prison avec Etienne Jallieu, alter ego de Stéphane Bourgoin, des flashbacks sur son enfance, ses crimes et son obsession à couper les têtes. Une construction bien ficelée. Le dessin de Roy Allan Martinez et Mauro Vargas tout en étant réaliste ménage le lecteur pour les scènes d’horreur par ailleurs remarquablement mises en couleur par Juliette Steren et Raphaël Ribeiro, le sang étant figuré en noir. Les périodes ont leurs gammes de tons propres, les scènes contemporaines sont exprimées en jaune, ce qui offre une grande lisibilité. Avec un dossier documentaire très illustré en fin d’ouvrage. Déjà parus : Ted Dundy, Michel Fourniret, Gérard Schaeffer. Couverture Facundo Percio et Hiroyuki Ooshima. Conception de la série Jomoryan et Séverine Tréfoël. Relié. Couverture cartonnée. Format : 19,8 x 26,5 cm. 140 p. 17,50€. Paule Martigny