Et on tuera tous les affreux / Glénat
« Les gens sont tous très laids... Aussi je me suis construit une rue et j'ai fabriqué des jolis passants. Chez moi, c'est un slogan : on tuera tous les affreux. » Une adaptation réussie. Scénario de Jean-David Morvan né à Reims en 1969. Scénariste depuis une quinzaine d'années, il est l'un des professionnels les plus prolifiques de sa spécialité, avec plus d'une soixantaine d'albums à son actif. Dessin d’Ignacio Zoé, Illustrateur et dessinateur, né en 1965 à Escobar en Argentine. Parallèlement à de nombreuses illustrations pour la presse et l’édition enfantine en Argentine, il a fait paraître ses travaux de bande dessinée en Italie sans oublier diverses contributions à des magazines de bande dessinée érotique en Hollande, en Allemagne et aux Etats-Unis. En France, il a déjà participé aux Chroniques de Sillage chez Delcourt, courts récits issus de la célèbre série de Morvan et Buchet. Helldorado est sa première contribution au catalogue de Casterman avec David Morvan. « Et on tuera tous les affreux » : À Los Angeles, Rocky Bailey est un bellâtre, la coqueluche de ces demoiselles. Pourtant, il se refuse, désirant conserver sa virginité jusqu’à ses vingt ans. Mais un soir, il est drogué et enlevé par le docteur Schutz qui tente de le forcer à réaliser une singulière expérience : faire l’amour à une magnifique jeune fille ! Incapable de s’y résoudre, Rocky décide ensuite de mener une enquête avec son nouvel ami Andy Sigman, chauffeur de taxi, sur le diabolique docteur Schutz et ses expériences suspectes... À la différence des autres œuvres signées Vernon Sullivan, écrites dans le plus pur style des romans noirs américains de l'époque, « Et on tuera tous les affreux » est un pastiche burlesque, tour à tour angoissant et hilarant. Un cocktail détonnant de meurtres, de courses poursuites, d’expériences abominables et, au grand désespoir de Rocky, de filles... Déjà parus dans la Collection Vernon Sullivan/Boris Vian: Elles se rendent pas compte », « J’irai cracher sur vos tombes », « Les morts ont tous la même peau ». Format : 21,5 x 29,3 cm. 104 p. 19,50€. Paule Martigny