La vengeance de Zaroff / Le Lombard
Il s’agit d’un nouveau récit inspiré du comte Zaroff, héros du roman de Richard Connell, "Le Jeu le plus dangereux". Après l’environnement vert de la jungle, ce deuxième opus se déroule dans le décor glacé de la bataille de Moscou. Dix ans plus tôt le comte Zaroff disparaissait d'une île où il avait commis un véritable carnage. Dans ce tome, l’exilé russe profite de l’isolement de sa maison dans le Maine, pour se livrer à sa passion : la chasse au gibier humain. Les auteurs Sylvain Runberg et François Miville-Deschênes ont tous les deux travaillé au découpage du scénario, des séquences entières étant du dessinateur François Miville-Deschênes, de même que les dialogues, particulièrement ceux de Zaroff. Ils le détournent de ses habitudes sadiques et le plongent au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Ses compétences "particulières" seront mises au profit d’une opération commando suicidaire au cœur du cruel hiver russe. Le chasseur, toujours prompt à citer Marc Aurèle, est l’homme de la situation. Plus le danger est grand, plus il est dans son élément, et comme il dit lui-même : "Une chasse sur mes terres d'origine ? Après tout, c'est alléchant". Les soldats allemands lancés à sa poursuite feront les frais de sa ruse, de sa sauvagerie et de son imagination hors pair. En novembre 1941, les Américains ne sont pas officiellement en guerre, mais s’inquiètent de l’avancée des savants allemands à propos de l’atome. L’objectif de la mission est de convaincre une physicienne russe, amour de jeunesse du comte Zaroff, perdue au beau milieu des prédateurs du IIIe Reich, de trahir son pays acculé par l’invasion allemande, en échange de l’immunité pour ses crimes passés. Les Etats-Unis sont prêts à tout pour accéder à la maîtrise de l’arme suprême. Une lecture captivante. Couverture cartonnée. Format : 24 x 31,8 cm. 96 p. 18,45€. Paule Martigny. Mémoire des Arts