Le Sang des Valois / Glénat
La première bande dessinée de Didier Decoin, fils du cinéaste Henry Decoin, président de l’Académie Goncourt. Il signe le scénario. L’idée originale de cette ambitieuse saga de fiction historique est de Jérôme Clément, fondateur d’Arte. Le dessin de Marc Jalloux, issu de l’Ecole du Louvre et des Gobelins redonne à merveille vie aux personnages historiques. Il s’était déjà illustré avec le diptyque « Vinci ». « L’Homme du fleuve » : nous sommes en Italie du Nord, le 24 février 1525. La victoire de Marignan quinze ans plus tôt a galvanisé François Ier (1494-1547). Il a trente et un ans et rêve de nouvelles conquêtes. Décidé à s’emparer de la Lombardie, après avoir pris Milan il installe le siège de Pavie. Ce sera une catastrophe. Suite à une erreur stratégique il devient le prisonnier de l’empereur Charles Quint. Il sera libéré l’année suivante en échange de ses deux fils et contre une forte rançon. Ils vont être envoyés en Espagne où ils seront détenus jusqu’en 1530. Le jour de l’échange un charpentier les sauve du naufrage. Il s’appelle Louis Tassin. Cet acte de bravoure va sceller le destin de deux familles que tout oppose : les Tessin et les Valois. Ce premier tome s’achève sur la mort du roi François Ier. Un dernier dessin spectaculaire. Un récit érudit en bande dessinée, excellent relais pédagogique. Couleur de Florence Fantini. Illustration de couverture Ugo Pinson. Album cartonné. Format : 24 x 32 cm. 48 p. 14,50€. Paule Martigny