A l’ombre de l’Ararat / Editions Transboréal
Pendant plus de deux décennies, de la fin des années 1990 à nos jours, Françoise Ardillier-Carras, universitaire, géographe de formation, a sillonné l’Arménie. Le récit de ses nombreux voyages en Arménie pendant vingt-deux années est indissociable de ses rencontres. Depuis 1997, elle a effectué plus de cinquante voyages pour ses recherches en géographie. Des moments inoubliables au fil des routes, et la chaleureuse hospitalité partout dans le pays, dans les villes comme dans les villages les plus isolés. Sa moisson d’histoires issue de sa multitude de carnets de voyage éclaire la connaissance d’un territoire géographique et la vie des Arméniens. Elle a compris ce que signifie « arménité » et le désastre qui a succédé à l’effondrement de l’URSS, entraînant détresse et pauvreté mais n’amoindrissant pas leur dignité, leur courage, et leur espérance en l’avenir. Les pensées de Françoise Ardillier-Carras vont aussi à l’Ararat « objet de fascination géographique ». « Son ombre enveloppe tout lieu où les Arméniens sont dispersés, tel un symbole d’arménité, un paradis perdu ou fantasmé. » Au moment où elle achèva son récit, l’Arménie perdit les trois quarts du territoire de l’Artsakh suite à la guerre déclenchée le 27 septembre 2020 par l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie aidée de mercenaires terroristes de Syrie. « Et l’Ararat pleure des larmes de sang. » Broché. Format : 14 x 22 cm. 324 p. 20,90€. Paule Martigny. Mémoire des Arts