Ecrits d’exil 1927-1928 / Editions Séguier
Avec une préface de Sébastien Lapaque, essayiste et romancier, critique au Figaro littéraire, intitulée : Léon Daudet grandi par l’exil et la douleur. La mort de son fils Philippe fut plus qu’un drame, une tragédie qui impacta la vie entière de Léon Daudet, puisqu’il fut au terme d’une procédure judiciaire, condamné à cinq mois de prison ferme, et obligé à l’exil, en Belgique, à Bruxelles, ville qu’il connaissait pour des raisons professionnelles. Exilé, il profita de ce temps disponible pour écrire prodigieusement, les textes contenus sous les titres suivants : Ronde de nuit, les horreurs de la guerre, Melancholia et, les Pélerins d’Emmaüs. On se demande comment il parvenait à ce niveau de concentration, à cette captation de sa mémoire sur des sujets aussi différents que la tension socialiste, François Rabelais qualifié de plus grand de nos polémistes, Nietzsche hissé au rôle difficile de philosophe de combat, Montaigne, l’ambiance du savoir et son amitié incomparable avec La Boëtie, Victor Hugo dont Léon Daudet avait épousé la petite-fille Jeanne Hugo dont il divorça rapidement, etc. A lire, indispensablement. Une excellente idée de cadeau. Broché. 304 p. Format : 21 x 15 cm. 22€. Alain Vollerin