« Je vous aiderai à vivre, vous m’aiderez à mourir » / L’Observatoire
L’auteure, Nathalie Saint-Cricq, sévit régulièrement sur France télévision. Il s’agit de son premier ouvrage très bien construit et agréable à lire. Nathalie Saint-Cricq a choisi d’être fidèle à la personnalité de Georges Clemenceau, dont je vous recommande de visiter rue Franklin à Paris le bureau admirable réalisé par Louis Majorelle, un exemple rare de ce style si particulier. Etonnante histoire de France qui voit le Père la Victoire évincé du pouvoir comme le sera Charles de Gaulle et le vénérable sir Winston Churchill sans lequel les forces alliées auraient perdu la Seconde Guerre mondiale face aux ignobles nazis. Clemenceau n’avait pas peur de déplaire quand il estimait que c’était son devoir. Une excellente idée de cadeau pour mieux connaître cette période tourmentée. Illustré par des documents photographiques en noir et blanc. Il s’agit du récit d’une liaison qui ne fut pas qu’épistolaire avec Marguerite, sa dernière histoire d’amour, lui qui en eut tant. Nathalie Saint-Cricq réussit à reconstituer le versant féminin de cette histoire qui dura cinq ans. Elle a choisi de le faire sous la forme d’un journal intime que Marguerite aurait pu tenir. Nathalie Saint-Cricq nous confie : « Dans ce récit, tout est vrai, même si j’ai du imaginer le plus fidèlement possible leur rencontre, leurs promenades et tenté de reconstituer leurs conversations. La famille de Marguerite m’y a grandement aidée. » Broché. Format : 14 x 19 cm. 224 p. 19€. Alain Vollerin