La beauté de vivre deux fois / Robert Laffont
Mannequin, puis actrice pour Woody Allen, Paul Verhoeven ou encore Martin Scorsese, et productrice, Sharon Stone est une star internationale depuis trente ans. Elle met aussi sa célébrité au service de causes humanitaires : elle est entre autres l’ambassadrice de l’amfAR, association de lutte contre le sida, et a reçu en 2013, des mains du dalaï-lama, le prix de la Paix pour son engagement. Avec ces confidences, on découvre une femme aux antipodes de ses photos people, so sexy. Quel décalage entre cette Sharon Stone là et ses mémoires ! Qu’en penser ? Nous vous engageons à les lire. Elle révèle ses origines irlandaises et sa jeunesse en Pennsylvanie dans un milieu modeste, les traumatismes et la violence qu’elle a vécus enfant, secret partagé avec sa sœur cadette, leur viol par leur grand-père, puis sa carrière de mannequin, et ses rôles dans des films de qualités inégales. En 1990, elle est la méchante dans "Total Recall" face à Schwaezenegger. C’est sa première rencontre avec Paul Verhoeven avant « Basic instinct », en 1992, auquel elle consacre inévitablement un chapitre. Elle devient une star et tourne dans « Casino » de Martin Scorsese où elle est Ginger la femme de Robert de Niro. C’est la consécration. C’est alors qu’au sommet de sa gloire en 2001, elle est victime d’un accident vasculaire cérébral. Elle connaît la mort imminente. Ce jour où elle a failli mourir donne un autre direction à sa vie. Les conséquences sont catastrophiques. Elle perd sa carrière, ses économies, la garde de son fils, et son mariage. Sharon Stone raconte sa lutte pour reconstruire sa vie, la force qu’elle tire de ses enfants et de ses engagements humanitaires. Elle se relève avec la force de sa nature irlandaise et de son éducation à la dure. Son père en référence au base-ball ne lui disait-il pas : « Assure-toi d’être toujours prête à frapper la balle, ma chérie ». La deuxième vie de Sharon commence. « La Beauté de vivre deux fois » est la célébration de la volonté, du courage d'une femme et de sa résilience. Sa rencontre avec le bouddhisme et celle du dalaï-lama, conseillée par Richard Gere, ainsi que celle de l’indienne Amma lui ont enseigné comment se pardonner. Lecture conseillée. Traduit de l’anglais (Etats-Unis par Christel Gaillard-Paris. Broché. Format : 15 x 24 cm. 286 p. 21€. Paule Martigny. Mémoire des Arts