La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

La vie au grand air ! Il y a 23 475 ans : chroniques solutréennes / Musée national de la Préhistoire

Lundi, 3 Mars, 2025 - 08:06

Une nouvelle exposition à la lumière de récentes découvertes

Une végétation de steppe froide couvrait l’Europe. C’était il y a 23 475 ans. Des groupes de chasseurs-cueilleurs nomades développaient un extraordinaire talent pour la taille de la pierre. La culture caractéristique de la Préhistoire qu’est le Solutréen au cœur du dernier Maximum Glaciaire, est connue par les emblématiques "feuilles de laurier", nom attribué aux outils de pierre que l’on retrouve de la péninsule ibérique au Bassin parisien.

Les collections du musée des Eyzies de Tayac et les récentes découvertes permettent de comprendre la vie quotidienne solutréenne grâce à une vision dynamique et vivante d’une société : les déplacements des groupes nomades, l’organisation des campements, le travail du silex par des tailleurs d’exception, le perfectionnement de la chasse, l’organisation sociale, les pratiques artistiques et funéraires, etc.

L’exposition et le catalogue nous plongent au cœur de la dernière période glaciaire à la rencontre des humains du Solutréen sous un jour réaliste grâce aux dessins de Gilles Tosello et aux nombreuses illustrations, et nous renseignent avec des cartes et des graphiques sur le Paléoclimat.

Les fouilles inlassables et de grande ampleur en plein air enrichissent notre connaissance, avec la contribution de nombreux auteurs, chercheurs, préhistoriens spécialistes de la période. En ce qui concerne l’exposition, le souci d’une conception scénographique adaptée, recherchée pour faire revivre un monde disparu, répond à une gageure accomplie en un partage généreux et pédagogique. J’atteste la portée du Musée national de la Préhistoire fidèle à sa mission de communiquer avec le plus grand nombre, prolongée par Nathalie Fourment, sa directrice. J’ai un prégnant souvenir de jeunesse de ma visite du musée des Eyzies, niché dans la vallée de la Vézère en Dordogne. Il a développé mon intérêt permanent pour la Préhistoire, et je suis loin d’être la seule dans ce cas. Les générations passées et actuelles l’attestent.

Catalogue de qualité, richement illustré. Broché avec rabats. Format : 21 x 21 cm. 190 p. 29€. Exposition temporaire. Musée national de la Préhistoire, jusqu’au 12 mai 2025. Programme détaillé sur musee-prehistoire-eyzies.fr

Paule Martigny / Mémoire des Arts – blog-des-arts.com