La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Le diable / Pygmalion

Lundi, 19 Avril, 2021 - 10:04

Les origines de la diabolisation de la femme

Dominique Labarrière, écrivain, journaliste indépendant et conférencier, a publié des romans, des récits et des documents. Depuis une quinzaine d’années, il se consacre plus particulièrement à l’étude et à l’analyse de faits divers, d’énigmes judiciaires, de procès et de faits historiques. Il évoque ici la haute figure du diable dans ses métamorphoses et ses œuvres. Dans la tradition chrétienne de l’Ancien Testament le diable est un ange déchu. Il devient le prince des ténèbres. Satan au féminin, c’est Lilith. En un prolongement dramatiquement logique, le bouc émissaire tout trouvé est la femme. Dominique Labarrière dresse les multiples visages de l’incarnation du Mal, mettant en exergue l’utilisation qui en a été faite afin de modifier le statut des femmes. Découvrez quelle est cette conception de la femme que les puissances religieuses et laïques vont s’employer à promouvoir à partir des dernières décennies du XVe siècle : du diable du Moyen Age à celui de Faust, le concile de Nicé, la traque de l’hérésie, le lombric de la Divine Comédie. Sa représentation dans l’art, son évocation dans les imaginations les plus romanesques. (les cauchemars, les supplices, les enfers, la tentation). L’obscurantisme et la chasse aux sorcières, ses différentes formes, la luxure poison privilégié de Satan, les femmes possédées, le Sabbat. « A l’hystérique invention du diable incarné et fornicateur répond l’hystérie, exterminatrice des procès en sorcellerie et des rituels d’exorcisme ». Après l’extinction des bûchers, le libertinage, l’affaire des poisons, Sade le divin Satan, la beauté du diable. Pour conclure on pourrait dire qu’aujourd’hui le diable se repose. En effet les humains se débrouillent très bien sans lui. Pas besoin de les encourager. Ils sont si inventifs, si bêtes et méchants. En annexe : les commandements de Satan : « Tu adoreras Lucifer comme le vrai Dieu », et des citations. Collection Enigmes de l’histoire. Hors collection – Ésotérisme. Broché. Format : 15 x 24 cm. 208 p. 21,90€. Paule Martigny