Le soldat britannique /Perrin
« Jamais, dans aucun conflit, tant de gens n’auront été aussi redevables à un aussi petit nombre. » déclarait Winston Churchill le 15 septembre 1940, après la bataille d’Angleterre. Il s’agit d’une étude inédite de Benoît Rondeau, enseignant, chercheur à la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, auteur entre autres de, « Rommel », « Patton », « Afrikakorps », « Etre soldat de Hitler ». Cet ouvrage entend combler un vide historiographique. Benoît Rondeau évoque le vainqueur oublié, « alors même que le crédit de la victoire sur l’Axe est généralement injustement attribué aux seules armées américaine et soviétique. » Cette étude qui embrasse l’intégralité des territoires de l’empire, ainsi que les différents théâtres d’opérations, prend en compte la logistique, le renseignement, le commandement, la puissance de feu, les services de santé, les transmissions et le génie, etc. Et bien entendu, le décryptage capital de la machine à coder allemande « Enigma ». Benoît Rondeau aborde aussi la postérité après 1945. Il souligne qu’elle est « moins célébrée que celle de l’US Army, mais aussi moins controversée que celle de l’Armée rouge et, plus encore, que la Wehrmacht, cette dernière jouissant d’une aura paradoxale pour avoir constitué l’instrument d’une dictature criminelle. » (cf. « Le soldat de Hitler » et la préface des « Mémoires d’Albert Kesserling »). Partons à la découverte du Tommy britannique, du Cockney de Londres, du Taff du Pays de Galles, du Jock ou du Scotty Laddy, du Kiwi néo-zélandais, de l’Aussy ou du Digger australien, du Sepoy indien, du Johnny Gurks népalais et du Cannuck canadien. Une lecture indispensable. Avec notes, sources, bibliographie et index. Broché. Format : 15 x 24 cm. 505 p. 25€. Paule Martigny. Mémoire des Arts