Les grandes heures de Lyon / Perrin
Rien de neuf dans cette réédition, la première publication remontant à 1992, nous étions encore au XXe siècle, c'était il y a 27 ans. Elle est préfacée par Gérard Collomb, maire de Lyon, récemment perquisitionné, comme Jean-Luc Mélenchon, menteur dans l'affaire Alexandre Benalla, et qui ne sera pas, dans l'avenir qui se jouera entre Etienne Blanc et David Kimelfeld, d'un grand secours a Jean Etèvenaux, pathétique président des « invisibles » écrivains lyonnais, tellement médiocres, et, journaliste flagorneur qui trouvait du talent à Henri Amouroux, pétainiste et collaborateur vichysois. A chacun ses admirations ! Nous sommes bien loin du talent, admirablement féroce, d'Henri Béraud. Préfacier, Gérard Collomb n'est pas très bavard. N'aurait-il plus rien à dire ? Dans cet ouvrage, pour lui donner un peu de volume, on a publié les notes de l'auteur. Plus de 150 pages, qui vous ennuieront monstrueusement ! Bonne chance ! Tout ce que vous savez déjà sur la soierie lyonnaise, l'histoire de l'imprimerie, le cinéma (pas un mot sur Bernard Chardère, fondateur de Positif et de l'Institut Lumière avec son épouse, Alice), les frères Lumière, la famille Berliet, Emile Guimet, collectionneur merveilleux, injustement méprisé, etc. Avec un index. En littérature, Jean Etèvenaux est une machine à mouliner dans le vide. Dommage ! La meilleure chose de ce livre est sa couverture, une reproduction d'une toile du peintre, Laurent Leymarie. Broché. 568 p. Format : 24 x 15,5 cm. 27€. Alain Vollerin