Napoléon, l’exil en Amérique / Editions du Panthéon
Roman de Ginette Major. Il s’agit d’une uchronie richement documentée. Juin 1815. Napoléon vaincu à Waterloo choisit les États-Unis comme terre d'asile. À sa demande, le gouvernement provisoire met à sa disposition deux frégates à Rochefort pour le conduire à New York. Prévenue, une escadre anglaise l'attend. Il est intercepté car les Anglais redoutent qu’il organise son retour depuis l’Amérique. Qu’eût été sa vie s’il avait atteint New York cet été 1815 ? A quarante-cinq ans il avait encore le temps de commencer une nouvelle existence. Son frère aîné Joseph, parti en même temps que lui avait réussi. Il vivra dix-sept ans dans sa propriété du New Jersey. Cette idée de Napoléon en Amérique est venue à Ginette Major en lisant « Le Mémorial de Sainte Hélène », dont elle cité des extraits : « Ce point serait devenu le noyau d’un rassemblement national, d’une patrie nouvelle. » Dans ce roman, Napoléon pensait à sa nouvelle vie sous un nom d’emprunt, retrouver la santé, écrire ses Mémoires, voyager à travers les Amériques. Et enfin, entamer une nouvelle carrière, mais scientifique, sa grande passion. Broché. Format : 14 x 22 cm. 728 p. 34,90€. Paule Martigny. Mémoire des Arts