Un tsar à Paris / Champs
Je suis désolé, mais, Marie-Pierre Rey, normalienne, professeur d'histoire russe à l'université Paris 1-Sorbonne, récipiendaire du prix de la Fondation Napoléon, en 2014, n'apporte rien de surprenant au portrait du très noble personnage que fut Alexandre 1er de russie, au contraire. En effet, il manque une personnalité dont l'influence auprès du tsar, fut immense et incontestable, le duc de Richelieu. On ne comprend pas, pourquoi, Marie-Pierre Rey ne le cite jamais. Il n'est pas même renvoyé à l'index. Pourtant, la preuve de l'influence du duc de Richelieu est décrite par Chateaubriand, dans ses Mémoires d'Outre Tombe. Chateaubriand écrit : « Le seul moment où l'on retrouve l'esprit de la Restauration est au Congrès d'Aix-la-Chapelle. Les alliés étaient convenus de nous ravir nos provinces du Nord et de l'Est : M. de Richelieu intervint. Le Tzar, touché de notre malheur, entraîné parson équitable penchant, remit à M. le duc de Richelieu la carte de France sur laquelle était tracée la ligne fatale. J'ai vu de mes propres yeux cette carte du Styx entre les mains de madame de Montcalm, sœur du noble négociateur. » Pourquoi cette omission ? S'agit-il d'un règlement de compte avec l'auteur du magnifique hommage au duc de Richelieu, sous la plume de Emmanuel de Waresquiel ? Cet acte partisan nuit épouvantablement à cette biographie. Dommage ! Broché. 325 p. Format : 18 x 11 cm. 11€. Alain Vollerin