Vincent Van Gogh l'amour de la nature / Éditions des Falaises
La nature est au cœur de l'œuvre de Van Gogh qui écrivait « Si on aime vraiment la nature, on trouve la beauté partout ». Quand il décide de devenir peintre au début des années 1880, Van Gogh commence à représenter le paysage. A Paris en 1886, il habite Montmartre avec son frère Théo. Même en milieu urbain il peint la nature. La découverte des impressionnistes éclaircit sa palette, il peint des bouquets et expérimente la loi des contrastes avec ses associations de fleurs comme coquelicots et bleuets, et choisit aussi pour thèmes les jardins parisiens.
Puis c'est Arles en 1888 et l'influence des fleurs de Hiroshige, un « rêve japonais ». En plans rapprochés sur le détail d'un brin d'herbe ou en plans larges comme Les oliviers ou La nuit étoilée, il recompose la nature et le paysage à sa manière. Après s'être coupé l'oreille, hospitalisé près de Saint-Rémy-de-Provence il peint les iris du parc de l'asile. Octave Mirbeau cité par Leïla Jarbouai écrit : « Et tout, sous le pinceau de ce créateur étrange et puissant, s'anime d'une vie étrange, indépendante de celle des choses, qu'il peint, et qui est en lui et qui est lui. Il se dépense tout entier au profit des arbres, des ciels, des fleurs, des champs, qu'il gonfle de la surprenante sève de son être. » En 1890, Van Gogh quitte la Provence et c'est à Auvers-sur-Oise dans les deux derniers mois de sa vie qu'il produit 74 tableaux et 33 dessins, des chefs-d'œuvre.
Suivant le principe de la collection les reproductions sont associées à des extraits de textes, en l'occurrence ici ceux de la correspondance de Van Gogh. La dernière image est logiquement l'ultime tableau Champ de blé aux corbeaux de juillet 1890.
Leïla Jarbouai est conservatrice en chef des peintures et arts graphiques au musée d'Orsay. Elle a été commissaire de nombreuses expositions et a contribué à plusieurs ouvrages sur l'art de la fin du XIXe siècle, dont Rosa Bonheur, le regard des animaux aux éditions des Falaises dans cette même collection.Nous exprimons une nouvelle fois notre vif intérêt pour cette collection raffinée, riche à ce jour de 38 titres.
Relié. Couverture cartonnée. Format : 13,3 x 22,7 cm. 64 p. 20€. Paule Martigny – Mémoire des Arts