La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
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à nous dire

Brancusi / Centre Pompidou

Lundi, 6 Mai, 2024 - 11:18

Découvrez le catalogue de l'exposition au Centre Pompidou de Brancusi, le père de la sculpture moderne

Sous la direction d'Ariane Coulondre. Préface de Laurent Le Bon, président du Centre Georges Pompidou et Xavier Rey, directeur du Musée national d'art moderne-Centre de création industrie.

"Il y a 120 ans, un jeune artiste roumain traversait l'Europe à pied pour venir s'installer à Paris. C'est là, dans la capitale en pleine effervescence culturelle, que Constantin Brancusi inventa une nouvelle manière de créer, un langage universel privilégiant la taille directe et les formes simples." La concision de ces deux phrases est d'une grande justesse, une parfaite synthèse.

Son atelier prit ensuite une importance primordiale, celle d'une matrice. Raison pour laquelle à son décès en 1957, on apprit que Brancusi léguait à la France l'ensemble de son atelier, à la charge de le reconstituer dans les locaux du Musée national d'art moderne. Dans la dernière formule il fut installé à l'extérieur du Centre Pompidou sur le parvis. Il était incontournable.

Le catalogue est conçu comme un dictionnaire amoureux. 113 entrées débutent par Afrique, aphorismes, argent, jusqu'à taille directe, pour finir par Zervos. C'est un panorama complet de sa carrière, de la Roumanie de sa jeunesse au Paris d'avant-guerre en passant par les États-Unis. Il éclaire le processus créatif de l'artiste, son rapport aux matériaux, sa pratique du film, de la photographie et du dessin, et son goût pour la musique. Il aborde également la question de sa réception de manière transnationale, analyse le regard porté sur son œuvre par les écrivains et critiques et ouvre la réflexion à la question de la postérité de l'art de Brancusi, en soulignant ses résonances auprès d'artistes contemporains.

Jamais Constantin Brancusi n'avait fait l'objet d'une exposition d'une telle ampleur. C'est en effet un ensemble de près de deux cents sculptures, ainsi que des photographies, dessins, films, archives, outils et mobilier de l'atelier qui sont exposés. Réalisé à l'occasion du déménagement intégral de l'atelier Brancusi dans le cadre des travaux de rénovation du Centre Pompidou, ce déploiement offre l'opportunité unique de relire sous un jour nouveau l'art de cet immense artiste du XXe siècle. L'atelier, joyau de la collection du Musée depuis son legs à l'État français en 1957, forme la matrice de cette rétrospective, qui réunit des ensembles inédits de sculptures, grâce à des prêts majeurs de grands musées internationaux.

Relié. Couverture cartonnée. Format : 19 x 27 cm. 320 p. 340 illustrations 45€

Exposition jusqu'au 1er juillet 2024. 11h - 21h, tous les lundis, mercredis, vendredis, samedis, dimanches 11h - 23h, tous les jeudis.

Paule Martigny / Mémoire des Arts – blog-des-arts.com